Notre partenaire, le Laboratoire Natoli a fait un point de l’état de la vigne à la fin du mois de mai et le constat est évident : « Le leitmotiv de 2023 est de nouveau la sécheresse ».
Une pluviométrie faible puis instable
Malgré les 20 à 40 mm de pluie reçue pendant la dernière semaine de mai, cela n’a pas suffi à combler la sécheresse installée depuis le début d’année dans les vignobles du Languedoc-Roussillon. Les pluviométries de mai n’auront apporté qu’un effet de soutien aux vignes situées aux alentours de Montpellier. Cependant, l’ouest du Languedoc n’en n’aura pas bénéficié. De ce fait, les sols n’ont pas pu être rechargés.
Des conséquences dans le vignoble du Languedoc-Roussillon
Cette année, il n’y a pas eu de précocité portée à un degré élevé pour le débourrement, mais plutôt une tendance moyenne, excepté pour le grenache. Quant à la floraison, elle s’est plutôt généralisée aux alentours du 25 mai. Les récentes pluies de fin mai n’auront, selon notre partenaire, le Laboratoire Natoli, pas profité à la floraison.
Sur le plan physiologique, on retrouve : peu de chlorose, une carence en azote observée à cause de l’apparition de tonalités « vert clair », voire jaune pâle et un probable déficit d’absorption général. De plus, des corrections foliaires ont été apportés pour résoudre le défaut de minéralisation des sols.
Un contraste entre les vignobles à la mi-mai
À la suite des périodes de pluie de la mi-mai, on observe des contrastes. Dans le Biterrois et le secteur audois, où les pluies ont été faibles, les vignes restent non irriguées et la croissance est ralentie. L’inquiétude persiste sur la présence d’une surface foliaire suffisante pour la fin de saison.
À l’inverse, la croissance a repris dans les secteurs moins déficitaires en eau.
Le millésime 2023 s’avèrera donc plutôt sec, mais pas partout…